Les hacktivistes russophones du groupe Killnet annoncent la création d’une école baptisée DARK SCHOOL. Elle permettrait d’apprendre à lancer des cyberattaques.
Les pirates informatiques du groupe Killnet viennent de proposer une nouvelle option dans leurs actions d’hacktivistes pro-russes. Après la demande de dons, la commercialisation de NFT, voici que ce regroupement d’hacktivistes à la solde de Vladimir Poutine met à la vente des formations numériques via une école baptisée : DARK SCHOOL.
Pour 249$, Killnet commercialise des cours pour apprendre à lancer des Dénis Distribués de Services (DDoS), la création de faux profils, la fraude à la carte bancaire, l’exploitation du logiciel espion Pegasus ou encore des « Méthodes de guerre cybernétique : psychologie et action sur le subconscient de chaque membre de la cible« .
Les cours de cette école noire sont proposés en anglais, espagnol, russe et hindi. « Notre équipe Killnet vous partage son expérience acquise au cours de l’année difficile de 2022 ! Nous avons exploré le monde du web, attaqué les ennemis en ligne, commis des erreurs mais appris de nos erreurs, évolué et avancé !«
Les inscriptions et la diffusion des « cours » sont totalement automatisées via un robot accessible via un espace du Darkweb utilisé par les pirates informatiques.
Pendant ce temps
Les alliés de Killnet, qu’ils soient directs comme « Anonymous Sudan« , ou indirects, comme NoName, continuent de lancer des Dénis Distribués de Services (DDoS) sur tout ce qui bouge. L’Allemagne, l’Australie, Israël ou l’Inde viennent d’en faire les frais. Des blocages répétés, de quelques minutes, à l’encontre de la police allemande, d’aéroports, du Mossad, de la Bank of India.
Pour NoName, le message reste le même : punir les ennemis de la Russie.
Pour les « faux » Anonymous soudanais, punir les détracteurs de l’Islam. « Le 7 avril, nous avons lancé 35 millions de requêtes par seconde, indiquent les pirates, dans une cyberattaque de grande puissance » soulignaient-ils.