La CNIL et le ministère de l’Intérieur vont enquêter sur la reconnaissance faciale à des fins policières

Reconnaissance faciale

Réagissant aux révélations de Disclose sur la potentielle utilisation non déclarée et illégale d’un système de reconnaissance faciale par la police nationale, le porte-parole du gouvernement et ministre chargé du Renouveau démocratique se demande « Pourquoi ne pas la tester pendant deux ou trois ans, localement ? »

Gérald Darmanin a déclaré ce vendredi 17 novembre à Ouest France avoir demandé un rapport « (lui) confirmant que nous n’utilisons pas la reconnaissance faciale couplée à la vidéoprotection » :

« J’ai immédiatement demandé aux directeurs de l’administration de me rendre un rapport me confirmant que nous n’utilisons pas la reconnaissance faciale couplée à la vidéoprotection. Je transmettrai ces éléments à la Cnil. Par ailleurs, j’ai demandé une enquête administrative à ce sujet. Je rendrai publiques les conclusions. »

Mercredi, la CNIL avait de son côté tweeté qu’elle initiait « une procédure de contrôle vis-à-vis du ministère de l’Intérieur » au lendemain de la révélation, par l’ONG de journalisme d’investigation Disclose « d’une possible utilisation » non déclarée, mais également illégale, « sans contrôle ni réquisition judiciaire », par la police nationale d’un logiciel de vidéosurveillance doté de fonctionnalités de reconnaissance faciale édité par l’entreprise d’origine israélienne et aujourd’hui détenue par le géant japonais Canon BriefCam.

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