« Entre les départs volontaires et les défaites électorales, le tableau des députés spécialistes du numérique à l’Assemblée nationale ressort largement bousculé par les élections législatives », constate Acteurs Publics.
Une partie d’entre eux a en effet choisi de ne pas rempiler pour un nouveau mandat, à l’image de Paula Forteza, qui avait « tenté, en vain, de faire adopter une charte des droits humains à l’ère numérique ». Mais également de « Christine Hennion (LREM), investie sur les sujets de cybersécurité et d’identité numérique, de l’ancien secrétaire d’État au Numérique Mounir Mahjoubi (LREM), parti monter son entreprise, ou encore de Laure de La Raudière (Agir), nommée à la tête du gendarme des télécoms, l’Arcep, en janvier 2021 ».
Jean-Michel Mis et Cédric Villani, de leur côté, ont été battus. Ils s’étaient respectivement spécialisés sur les questions de cybersécurité et d’intelligence artificielle.
Acteurs Publics a cela dit repéré des « survivants de la XVe législature » : Thomas Gassilloud, « le “Monsieur Cyberdéfense” du Palais-Bourbon », Éric Bothorel, « le défenseur de l’open data », et Philippe Latombe, « le chantre de la souveraineté numérique ».
Notre confrère a en outre identifié trois « nouveaux visages ». Antoine Léaumant, le « “Monsieur Numérique” de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise », dont il pilote la stratégie de communication numérique depuis plusieurs années. Anne Le Hénanff, titulaire de la chaire « Cybersécurité des grands événements publics » de l’Université Bretagne Sud, qui a aussi piloté, douze ans durant, le numérique de la ville de Vannes, et membre du parti Horizons de l’ex-premier ministre Édouard Philippe
Enfin, Mounir Belhamiti (LREM), ancien suppléant de François de Rugy et ingénieur de formation, qui pilotait la stratégie télécom du groupe SNCF avant son élection, et qui avait travaillé trois ans durant dans le cabinet de conseil et de services du numériques Sopra Steria.