La Quadrature du Net lance une « plainte collective » contre les technologies policières

La Quadrature du Net lance une « plainte collective » contre les technologies policières

La Quadrature du Net lance une nouvelle plainte collective dans le cadre de son initiative « Technopolice » destinée à « recenser les nouvelles technologies policières installées dans nos villes ».

« Aujourd’hui, la surveillance de nos rues est devenue totale, car ces technologies se renforcent les unes les autres : vidéosurveillance généralisée, fichage de masse, reconnaissance faciale et détection automatisée de comportements ». Cette procédure espère « mettre un coup d’arrêt à cette surveillance totale ».

Plusieurs initiatives sont épinglées : les « caméras de surveillance installées depuis plus de 20 ans dans toutes les villes de France, qui n’ont cessé de démontrer leur inutilité (et donc leur illégalité) », les logiciels de détection des comportements couplés à ces caméras « pour aseptiser nos villes et en exclure les personnes les plus vulnérables ou encore les activistes politiques », les fichiers de police que ce soit le TAJ (traitement des antécédents judiciaires) ou TES (titres électroniques sécurisés).

« Le but de notre action n’est pas uniquement juridique : il s’agit aussi d’imposer un rapport de force politique dans un contexte où ces technologies s’imposent dans l’opacité la plus totale ».

La plainte sera déposée devant la CNIL. La Quadrature estime d’ailleurs que l’autorité créée « pour lutter contre la surveillance d’État » (on pense au fichier SAFARI) a depuis « largement déserté cette mission ». « Ce n’est que par une plainte massive que nous pouvons espérer la ramener à son rôle de contre-pouvoir », espère la Quadrature.

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