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« Il n’y aura aucune prolongation de cette expérimentation sans une évaluation précise, transparente, de son efficacité au regard des enjeux de sécurité de notre pays », a expliqué la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra dans l’émission Dimanche En Politique, sur France 3, relève Numerama.
Relancée pour savoir ce qu’il adviendra de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) après les J.O., la ministre a concédé qu’une prolongation serait possible, « si elle fait ses preuves et avec des garanties, elle pourra être utilisée pour de grands événements », tout en rappelant que « 28 garanties » visent à encadrer ces dispositions.
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L’expérimentation, qui a expressément exclu le recours à la reconnaissance biométrique faciale, prévoit d’être utilisée pour identifier un nombre fini d’« évènements prédéterminés » :
- présence ou utilisation d’armes ;
- non-respect par une personne ou un véhicule, du sens de circulation commun ;
- franchissement ou présence d’une personne ou d’un véhicule dans une zone interdite ou sensible ;
- présence d’une personne au sol à la suite d’une chute ;
- mouvement de foule ;
- densité trop importante de personnes ;
- départs de feux.