
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a publié son panorama annuel sur l’état de la cybermenace dans l’Hexagone. Bien qu’aucune attaque informatique n’ait perturbé le déroulement des Jeux olympiques et paralympiques, l’agence a détecté plusieurs opérations de déstabilisation menées par des groupes pro-russes et pro-palestiniens.
1361 : c’est le nombre d’incidents de sécurité portés à la connaissance de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) en 2024. En cumulant les signalements (plus de 3000), 4386 événements ont été au total traités par l’autorité l’année dernière, en hausse de 15% sur un an. Ces chiffres sont issus du panorama annuel de la cybermenace de l’Anssi, publié ce 11 mars.
Des cybercriminels qui profitent de l’exposition médiatique des JOP
L’agence définit comme “incident de sécurité” tout événement où elle est “en mesure de confirmer qu’un acteur malveillant a conduit des actions avec succès sur le système d’information de la victime”. Ces incidents, qui ont eu lieu à 42% en Île-de-France, ont surtout été observés en juillet (plus de 400) et août, période sur laquelle se déroulaient les Jeux olympiques et paralympiques (JOP). “Malgré une intensité élevée, aucune attaque informatique n’a perturbé le bon déroulement des JOP 2024, explique l’Anssi. Comme attendu, des tentatives de déstabilisation, de l’espionnage et des attaques à but lucratif ont été observés.”