Le Conseil national du numérique explore les relations des Français au numérique

français numerique
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Dans son rapport Itinéraires numériques. Le temps du débat, publié après un an de rencontres et de débats sur le rapport que les Français entretiennent avec le numérique, le Conseil national du numérique appelle à la création d’un « service public de la culture numérique partagée ».

Un an après le lancement de sa démarche « Itinéraires numériques », qui regroupait une série de rencontres avec des citoyens partout en France, le Conseil national du numérique (CNNum) publie Itinéraire numérique. Le temps du débat. Le rapport de 160 pages dresse un état des lieux du lien que les Français tissent avec les mondes connectés.

La commission consultative constate que partout en France, les usagers créent un rapport « intime et sensible » voire « émotionnel » à leurs outils et pratiques numériques. En conséquence, pour dessiner une approche collective de l’industrie, de ses produits et de leurs impacts sur la société, une problématique « civilisationnelle », le CNNum appelle à la « multiplication d’espaces d’échanges et de discussion ».

Le but : transformer largement le numérique en objet de débat public plutôt que de se cantonner à débattre de l’une de ses applications chaque fois qu’un projet précis suscite des interrogations.

L’entité souligne par ailleurs le rôle de la multitude d’acteurs locaux qui lui ont servi de relais partout sur le territoire, qu’ils soient tiers-lieux, établissements scolaires, associations ou autre. Chacun opère la double mission de recueillir les impressions et éventuelles difficultés des usagers et de partager informations, formations et accompagnements à l’usage des technologies numériques. À ce titre, le CNNum appelle à soutenir et coordonner le réseau de ces acteurs déjà actifs partout sur le territoire.

Le Conseil souligne en définitive le besoin de garantir le « pouvoir d’agir » des individus comme du collectif dans les espaces technologiques. Pour ce faire, la commission argumente en faveur d’un « service public de la culture numérique partagée », qui permettrait de mettre en commun et de faciliter l’appropriation des outils et usages nécessaires à la bonne compréhension du fonctionnement et des effets des technologies numériques sur la société.

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