Le métaverse pourrait également servir le monde de la santé

Le métaverse pourrait également servir le monde de la santé

De longue date intéressé par les technologies numériques appliquées à la biologie médicale, le Professeur Damien Gruson est aujourd’hui à la tête du département Laboratoires Cliniques au sein des cliniques universitaires Saint-Luc de Bruxelles. Révolution digitale, Métaverse, évolution des pratiques… il nous livre sa vision de l’avenir et évoque certains travaux en cours. Rencontre.

Vous ne vous êtes pas toujours destiné à la biologie médicale. Pourriez-vous revenir sur votre parcours ?
Pr Damien Gruson : Je souhaitais en effet devenir pharmacien d’officine, et c’est ce que j’ai commencé par étudier à l’Université Catholique (UC) de Louvain. Après des expériences quelque peu mitigées lors de mes stages en officines, je me suis réorienté vers une spécialisation plus clinique et médicale, en l’occurrence la biologie, entamant un parcours de cinq années au sein de cette même université. En 2011, j’ai obtenu mon doctorat suite à une thèse centrée sur les médiateurs hormonaux et les biomarqueurs de l’insuffisance cardiaque.

Sur quels sujets travaillez-vous aujourd’hui ?
Ils sont nombreux car j’ai moi-même plusieurs casquettes. Chef du service de biochimie médicale des cliniques universitaires Saint-Luc de Bruxelles depuis 2016, je suis également, depuis octobre 2021, à la tête du département Laboratoires Cliniques – une fonction équivalente à celle d’un chef de pôle en France –, qui regroupe plusieurs secteurs spécialisés, comme l’anatomopathologie, la microbiologie, la biochimie, ou encore la biologie moléculaire et génétique. Mais je suis aussi professeur des universités, et à ce titre chargé des cours de spécialisation en biologie et biochimie à l’UC de Louvain. Ce sont là mes activités de « routine ». En parallèle, j’essaie de continuer à suivre la recherche sur les marqueurs cardiovasculaires, et notamment en ce qui concerne le recours aux technologies délocalisées et digitales. Je m’y intéresse surtout pour voir comment ces outils peuvent faciliter la prise de décision lors de l’accompagnement des patients chroniques.

En savoir plus