Le remplacement des travailleurs par l’IA, un récit peu nuancé

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Bill Gates qui promet d’intenses gains de productivité, des chiffres inquiétants sur le nombre de métiers susceptibles d’être remplacés… quand on se penche sur la relation de l’intelligence artificielle au travail, pourtant, le tableau mériterait d’être nuancé.

« L’intelligence artificielle (IA) pourrait remplacer 80 % des métiers humains » a déclaré début mai le CEO de l’entreprise SingularitytNET Ben Goertzel, que l’AFP décrit comme un « gourou de l’IA ». Un emploi sur quatre sera touché par l’IA, selon une étude légèrement moins alarmiste de l’OCDE, dont 9 % pourraient être purement remplacés. En volume, Goldman Sachs estime de son côté que 300 millions d’emplois pourraient être remplacés dans le monde.

Les chiffres font peur : fin 2022, 42 % des gens interrogés à travers 17 pays pour une étude atlas VPN pensaient probable que leur emploi soit remplacé par des IA (selon une autre étude du cabinet PwC, les Français feraient néanmoins partie des plus sereins). En avril, la BBC signait même un article sur l’ « AI anxiety », l’anxiété des travailleurs à se voir, bientôt, remplacés par des machines. Lorsque l’on se pose la question de la manière qu’aurait l’IA de remplacer toutes ces activités hypothétiques, pourtant, le remplacement des humains n’a rien d’évident.

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