L’Italie interdit la reconnaissance faciale, sauf pour lutter contre la criminalité

Une cartographie de l'utilisation de la reconnaissance faciale dans les espaces publics en Europe

Les systèmes de reconnaissance faciale utilisant des données biométriques ne seront pas autorisés tant qu’une loi spécifique ne sera pas adoptée ou au moins jusqu’à la fin de l’année prochaine, a déclaré l’autorité de protection des données personnelles italiennes, rapporte l’agence Reuters.

Elle autorise cela dit une exception pour les technologies qui « jouent un rôle dans les enquêtes judiciaires ou la lutte contre la criminalité » :

« Le moratoire découle de la nécessité de réglementer les conditions d’éligibilité, les conditions et les garanties relatives à la reconnaissance faciale, dans le respect du principe de proportionnalité. »

L’agence réagissait aux mesures prises dans deux municipalités : Lecce, dans le sud de l’Italie, où les autorités ont déclaré qu’elles commenceraient à utiliser une technologie basée sur la reconnaissance faciale, et Arezzo, « où la police locale devait être équipée de super lunettes infrarouges capables de reconnaître les plaques d’immatriculation des voitures ».

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