Alors que les députés semblent juger que l’administration publique est en retard dans l’adoption des IA génératives, la Direction générale des finances publiques vient de rendre publique l’IA générative qu’elle a utilisé pour accélérer le traitement du projet de loi de finances.
Esther Mac Namara, déléguée à la transformation numérique de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), raconte sur LinkedIn avoir mis en place, à l’automne dernier, une « solution qui affecte automatiquement aux bonnes équipes les amendements parlementaires reçus à l’occasion des lois de finances, et chargée d’en faire le résumé automatique par une solution d’IA générative ».
Elle renvoie à un article de recherche scientifique cosigné par 23 membres de la DGFIP, trois de la Direction de l’information légale et administrative (DILA) et deux de data.gouv.fr.
Ils présentent LLaMandement comme « un grand modèle de langage (LLM) à l’état de l’art, soumis à un fine-tuning par les agents du Gouvernement afin d’améliorer l’efficacité du traitement des travaux parlementaires français (dont notamment la rédaction des fiches de banc et les travaux préparatoires des réunions interministérielles) grâce à la production de résumés neutres des projets et propositions de loi ».