L’université de Lille atteste ses diplômes dans une blockchain

diplome blockchain
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Pour assurer aux recruteurs la validité des diplômes de ses étudiants, l’université de Lille met en place, en collaboration avec la startup BCDiploma, un système numérique d’attestation de réussite de diplôme en s’appuyant sur une blockchain. Mais cette solution technique est-elle la seule réponse possible et est-elle efficace ?

Si « l’émergence de faux diplômes coïncide quasiment avec la création des vrais diplômes délivrés par la première université du monde, celle de Bologne en Italie au XIIe siècle », le numérique a permis aux faussaires une industrialisation du procédé et de véritables fermes à faux diplômes ont vu le jour comme le site fauxdiplomes.org.

La France tente bien de créer un site d’attestation des diplômes, mais celui-ci, après avoir déjà subi des retard à l’allumage, est très loin de proposer la vérification de tous les diplômes français (notamment très peu de diplômes de l’enseignement supérieur) et ne s’adresse qu’à un public francophone.

L’Université de Lille choisit la blockchain

L’université de Lille s’est lancé dans la création d’une plateforme de vérification de ses diplômes en espérant ensuite pouvoir la décliner pour tous les établissements de l’enseignement supérieur européens.

En effet, à l’Université de Lille, dont 10 % des étudiants sont étrangers et qui revendique le plus grand nombre d’étudiants en masters Erasmus Mundus en France, une personne de l’administration répond à toutes les demandes de validation de diplômes de façon artisanale. « Si nous pouvons économiser ce temps de vérification, ça fera du bien à tout le monde et nous économisera un temps plein », nous explique Pierre Boulet, vice-président infrastructures numériques de l’université de Lille.

Techniquement, l’équipe de Pierre Boulet s’est appuyée sur une blockchain en partenariat avec la startup BCDiploma, qui s’est spécialisée dans ce genre de projets.

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