Néobanques, banques en ligne : quelle place à l’heure des tensions économiques ?

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Dans un contexte d’inflation et d’augmentation des taux d’intérêts, post-crise sanitaire, la situation n’est pas simple pour les acteurs numériques du secteur bancaire. Une étude de Colombus Consulting se penche sur la question, soulignant l’attrait de la clientèle pour le contact humain, le conseil et, tout de même, la possibilité de profiter de fonctionnalités en ligne.

Entre la crise sanitaire, l’inflation et l’augmentation des taux d’intérêts, le contexte n’est pas avare de défis pour le secteur bancaire dans son ensemble, ni pour sa partie numérique. Assortie d’un sondage Opinion Way mené auprès de 1 133 personnes majeures, une étude de la société Colombus Consulting détaille les effets de ces aléas sur les activités d’une série d’acteurs de la banque de détail, pointant les enjeux spécifiques auxquels sont confrontés les acteurs technologiques.

Si la notoriété des acteurs les plus connus de la banque en ligne et des néobanques continue de progresser, elle cache en effet la disparition d’acteurs plus petits et la recherche continue de modèles économiques stables. Proposant une carte bancaire pour mineurs, Vybe a par exemple été placée en liquidation judiciaire à l’été 2022, après 3 ans d’existence et un relatif succès. La fintech allemande Fidor, rachetée par BPCE en 2016, doit aussi officiellement fermer ses portes courant 2023. Même musique du côté des applications de paiements, avec la fermeture de Pumpkin, concurrente de Lydia, en novembre 2022.

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