ONU : une première résolution mondiale sur l’intelligence artificielle

What is artificial intelligence classification?

Les Nations unies ont adopté à l’unanimité jeudi 21 mars une résolution sur l’intelligence artificielle pour soutenir des systèmes « sûrs, sécurisés et dignes de confiance » qui doivent bénéficier « également au développement durable pour tous ». Ce texte évoque une collaboration nécessaire avec les pays en développement tout en oubliant les travailleurs du clic.

L’ONU qualifie d ‘« historique » la résolution sur l’intelligence artificielle (IA) adoptée jeudi 21 mars [PDF] par son Assemblée générale. Le texte, proposé par les États-Unis et « coparrainé » par plus de 120 autres États membres (dont la France, la Belgique, le Kenya, le Libéria, l’Ouzbékistan, le Chili et les îles Fidji), n’est pas contraignant, mais appelle les États membres à créer des « cadres de réglementation et de gouvernance permettant de régir des systèmes d’intelligence artificielle qui soient sûrs, sécurisés et dignes de confiance ». Cette résolution contient 13 points sur lesquels l’ONU insiste pour que le développement de l’IA à travers le monde soit « responsable ».

Combler le fossé numérique et favoriser le développement durable

Dans cette résolution, l’ONU se déclare « résolue à combler le fossé numérique entre les pays et à l’intérieur même des pays, et notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle ». Les nations unies soutiennent clairement le développement de cette technologie : « l’objectif étant de favoriser, plutôt que d’entraver, la transformation numérique et l’accès équitable aux avantages que procurent ces systèmes ».

Et ce, « en vue d’atteindre les 17 objectifs de développement durable et de réaliser le développement durable dans ses trois dimensions – économique, sociale et environnementale – et de tenter de remédier à d’autres difficultés communes à l’échelle mondiale qu’éprouvent en particulier les pays en développement », même si on sait que l’intelligence artificielle et notamment les grands modèles de langage posent des questions énergétiques complexes.

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