Présidentielles et enjeux du numérique : sept candidats répondent aux propositions d’InfraNum

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Comme prévu, la fédération organisait hier une réunion avec des représentants des candidats à l’élection présidentielle. Sept ont répondu présents. Voici les grandes lignes de cette conférence, selon InfraNum.

« Cet événement a d’abord eu l’intérêt de mesurer l’enjeu accordé par chacun au numérique. Et le constat est unanime : il constitue un enjeu majeur, non seulement économique (attractivité des territoires notamment), mais aussi sociétal et environnemental », explique la fédération dans son communiqué.

Ils sont également tous d’accord sur la « nécessité d’aboutir à une couverture du territoire en THD complète, sans zone blanche – en fixe comme en mobile […] Cela dit, chacun est conscient des difficultés à venir à commencer par la question des raccordements complexes, de leur financement et de certains freins opérationnels à lever, mais sur lesquels beaucoup semblent confiants ».

Autre constat partagé par l’ensemble des participants : « l’universalité de ce service ne fait aucun doute », Jean-Luc Mélenchon veut même « l’inscrire dans la Constitution ». Les questions de sécurité et de souveraineté étaient évidemment présentes.

Beaucoup de candidats considèrent « qu’il faut renforcer l’attractivité de nos territoires, nos savoir-faire vu comme le « premier rempart de la souveraineté » pour Éric Bothorel et notre arsenal législatif avec « une loi souveraineté et responsabilité numérique avec un cloud souverain et un Parquet national de la cybersécurité » pour Valérie Pécresse ».

Ils ne sont néanmoins pas sur la même longueur d’ondes sur d’autres sujets avec, par exemple, « Nicolas Dupont Aignan qui souhaite « un réseau national unique, que les opérateurs louent » ou Jean-Luc Mélenchon qui demande « une réforme du zonage AMEL – AMII et de la réglementation » ».

InfraNum regrette que certaines de ses propositions n’aient été que « effleurées », notamment « l’accompagnement à la digitalisation des TPE-PME, la création d’un véritable ministère du Numérique (ou plutôt d’un « ministère de l’aménagement du territoire » souhaité par Nicolas Dupont-Aignan), la 5G qui est surtout plébiscitée pour son enjeu industriel, l’export du savoir-faire de la filière, et enfin l’ambition d’une France composée de territoires connectés ».