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Quatre mois de prison avec sursis pour avoir cyberharcelé deux députés

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Il avait menacé de mort un député Renaissance, en réponse à un tweet sur la réforme des retraites. 
À la même époque, il avait aussi attaqué et doxxé l’ancienne députée et conseillère municipale de Nantes Valérie Oppelt, diffusant son adresse postale sur les réseaux sociaux.

L’auteur, un informaticien à la retraite de 63 ans, a été condamné le 22 décembre à quatre mois de prison avec sursis, un stage de citoyenneté qu’il devra financer, et 200 euros de dommages à verser à chaque victime.

Le procureur de la République de Nantes Renaud Gaudeul, qui avait saisi la Police Judiciaire, a souligné auprès du Figaro qu’il avait voulu « des investigations poussées ». Ceci a permis de retrouver le cyberharceleur « qui se cachait sous un pseudonyme et utilisait un VPN ».

S’il précise ces éléments, c’est que Renaud Gaudeul estime que « le défaut des réseaux sociaux est d’imaginer qu’on peut tout se permettre derrière un clavier. Les individus doivent comprendre qu’on ne peut pas. »

Mounir Belhamiti a de son côté déclaré au Figaro « Je suis pour le débat et la liberté d’expression, mais il y a des limites. Sinon, c’est l’anarchie. Après les mots, ce sont les coups… »

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