Plus de 200 utilisateurs de cinq agences gouvernementales ukrainiennes auraient d’ores et déjà effectué plus de 5 000 recherches grâce au logiciel de reconnaissance faciale Clearview, rapporte le New York Times.
Des prisonniers de guerre et des soldats morts auraient ainsi été identifiés, ainsi que des réfugiés, de sorte de vérifier leur identité, mais l’article ne donne pas de chiffres précis.
Pour rappel, Clearview se vante d’avoir aspiré (illégalement) plus de 20 milliards de photos sur les réseaux sociaux notamment, et de les mettre à disposition de 3 000 forces de l’ordre dans le monde entier.
Hoan Ton-That, le fondateur de Clearview, explique avoir eu l’idée d’offrir son logiciel aux autorités ukraniennes après avoir été confronté à des infox russes : « Je me souviens avoir vu des vidéos de soldats russes capturés et de la Russie affirmant qu’il s’agissait d’acteurs. Je pensais que si les Ukrainiens pouvaient utiliser Clearview, ils pourraient obtenir plus d’informations pour vérifier leur identité. »