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« Pour empêcher les enquêteurs d’avoir accès à ses données lors de perquisitions, Uber avait conçu un « coupe-circuit » qui empêchait l’accès à ses serveurs », révèle la Cellule investigation de Radio France, membre du consortium Uber Files.
« Visée par d’innombrables procédures judiciaires et administratives dans les pays où elle essaie de s’implanter, notamment en Europe », Uber avait développé ce bien nommé « kill switch » afin de permettre à sa hiérarchie d’éteindre en urgence les ordinateurs de ses employés, à distance, dès lors qu’ils étaient informés d’une perquisition.
Il aurait été « activé à 13 reprises entre novembre 2014 et décembre 2015 dans sept pays : France, Inde, Belgique, Pays-Bas, Canada, Hongrie et Roumanie ».