Une escalade de cyberespionnage entre les alliés occidentaux et la Chine

digitisation normes cybersecurite
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Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande ont accusé la Chine de cyberespionnage « malveillant » au cours de la dernière décennie. Les pirates informatiques ciblaient des systèmes de défense, des infrastructures et des responsables politiques habitués à des déclarations bellicistes à l’égard du pays. Cette affaire survient alors que les Américains et les Britanniques tentent de stabiliser leurs relations avec le pays d’Asie du sud-est.

« Les opérations de piratages, appuyées par la Chine, sont les plus vastes au monde ». Les États-Unis et le Royaume-Uni ont accusé le ministère de la Sécurité de l’État de Chine – principale agence d’espionnage – d’avoir introduit, pendant 14 ans, des logiciels malveillants dans les réseaux électriques, les systèmes de défense, les télécommunications, l’énergie et autres infrastructures américaines, d’avoir volé les données d’inscription sur les listes électorales (noms et adresses) de 40 millions de citoyens britanniques et d’avoir tenté de pirater les comptes des membres du Parlement.

Réprimer les critiques du régime chinois

Les pirates informatiques seraient des membres d’un groupe d’agents du renseignement chinois, connu sous le nom d’APT31 (« menace persistante avancée »), menant des cyberopérations « malveillantes » depuis la ville de Wuhan pour le compte du ministère de la Sécurité d’État. Aux USA, ils ciblaient des responsables du ministère de la Justice, du Commerce, de hauts responsables de la Maison Blanche, des membres du Congrès et plusieurs sénateurs.

Ces derniers seraient des habitués des déclarations bellicistes à l’égard de la Chine. L’envoi de 10 000 e-mails d’hameçonnage avait pour objectif de réprimer les critiques du régime chinois. « C’est l’une des menaces les plus importantes et les plus persistantes pour la sécurité nationale des États-Unis », assure le Département du Trésor.

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