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Une professeure en médecine nucléaire accusée d’avoir effacé des milliers de documents sensibles par vengeance. Elle sera jugée, à Créteil, en mars 2024.
La vengeance fait partie des motivations possibles pour un pirate informatique. Il n’a pas été payé [souvenez-vous du fichier de plus de 450 000 français diffusé par un pirate vengeur] ; amoureux éconduit ; divergence politique [le cas du groupe pirate Conti] ou encore, dans le cas de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, une employée dont le contrat de travail n’a pas été renouvelé.
Une professeure en médecine nucléaire a été placée en garde à vue par la brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire de Paris, à la suite d’allégations selon lesquelles elle aurait délibérément supprimé des fichiers stratégiques et confidentiels du serveur de l’établissement de santé situé dans le Val-de-Marne.
2022, une chercheuse/professeure en médecine nucléaire apprend que son contrat à durée déterminée au sein du service de médecine nucléaire de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre ne serait pas renouvelé. Selon les enquêteurs, via ses codes d’accès au système informatique, elle aurait supprimé de manière permanente 4 550 documents confidentiels et stratégiques, essentiels pour la traçabilité des équipements médicaux de l’établissement.