Un rapport montre comment une application un cheval de Troie, distribué via un magasin tiers, a récupéré des données biométriques faciales des utilisateurs, pour ensuite les réutiliser sur des sites bancaires. Si besoin, il suffit de saupoudrer d’un peu d’intelligence artificielle pour parachever le piège.
La biométrie n’est pas un bon facteur d’authentification : son principal avantage réside dans le confort qu’il procure à l’utilisateur, sans compter l’illusion de sécurité véhiculée par le cinéma.
La biométrie pour les nuls
Pourtant, le constat est incontestable : laisseriez-vous quelqu’un accéder à vos précieuses données parce qu’il a à peu près le bon mot de passe ? Probablement pas. C’est cependant ce qui se passe avec la biométrie.
Surtout qu’un mot de passe est en réalité un code secret, alors que les éléments biométriques ne le sont pas, il suffit de récupérer un de vos cheveux pour avoir votre ADN par exemple. De plus, en cas de compromission, vous ne pouvez rien changer à vos éléments biométriques. Les utilisateurs de 23andMe en ont fait la douloureuse expérience.