La société informatique américaine Kaseya, victime d’une cyberattaque au « rançongiciel » qui pourrait avoir affecté jusqu’à 1.500 entreprises dans le monde, tentait toujours mardi soir de redémarrer ses serveurs pour permettre à ses milliers de clients d’accéder de nouveau à leurs services en ligne.
Kaseya envisageait initialement de remettre en route ses machines lundi, mais a retardé plusieurs fois le moment où elle pensait pouvoir le faire en toute sécurité.
Dans un nouveau communiqué à 23H30 GMT, l’entreprise souligne qu’elle fait de son mieux pour réduire le délai de remise en service.
L’entreprise, qui fournit des services informatiques à quelque 40.000 sociétés dans 20 pays dans le monde, assure que l’assaut dont elle a été victime vendredi a touché moins de 60 clients directs.
En ajoutant les victimes indirectes, à savoir les clients de ses clients, « nous pensons que moins de 1.500 entreprises au total ont été touchées », a affirmé Kaseya sur son site internet tard lundi soir.
« Il semble que cela ait causé des dégâts minimes aux entreprises américaines », a indiqué pour sa part le président américain Joe Biden lors d’un point presse mardi. Ses services sont « encore en train de rassembler des informations sur l’ampleur de l’attaque », a-t-il dit en promettant de nouvelles précisions « dans les jours à venir ».
La chaîne de supermarchés suédoise Coop figure parmi les victimes indirectes de l’attaque, ses caisses ayant été paralysées lorsque son sous-traitant informatique, Visma Esscom, a été touché.