Cybercriminalité : l’Australie crée une unité composée de policiers et de hackers d’État

Le syndicat du cybercrime Conti se subdivise en plusieurs cellules affiliées

Clare O’Neil, la ministre australienne de l’Intérieur et de la cybersécurité, vient d’annoncer sur Twitter la création d’une force opérationnelle (taskforce) d’une centaine de membres émanant de la police fédérale et de l’ASD, la NSA australienne, explique The Guardian.

L’annonce intervient après plusieurs compromissions. En septembre, Optus, le second opérateur australien, avait en effet été victime d’un rançongiciel, puis en octobre, d’une seconde cyberattaque ayant compromis les données médicales de 9,7 millions de clients de Medibank, l’une des plus grosses mutuelles australiennes, par des pirates liés au gang de ransomware russophone REvil (pour « ransomware evil »).

Medibank ayant refusé de payer la rançon de 9,7 millions de dollars (1 dollar par client), le gang a commencé à mettre en ligne sur le darkweb des données révélant les problèmes d’addictions à la drogue d’une centaine de ses clients, suivie d’une liste de 300 de ses clientes ayant avorté ou subi une fausse couche, puis d’une troisième de 240 ayant été soignés pour alcoolisme.