Google.org, le volet caritatif de Google, a annoncé la création d’un fonds de 20 millions de dollars pour financer des bourses accessibles « à des think tanks de premier plan et à des établissements universitaires dans le monde entier, afin de faciliter le dialogue et la réflexion sur cette technologie importante ».
La fondation se justifie en affirmant que l’IA peut nous faciliter la vie « mais elle soulève également des questions sur l’équité, la partialité, la désinformation, la sécurité et l’avenir du travail ».
Pour comparaison, l’entreprise Semi Analysis a évalué à 4 milliards de dollars l’investissement effectué par Microsoft pour déployer ChatGPT dans Bing.
Cette préoccupation de la fondation Google se situe dans un contexte particulier puisque c’est Google (l’entreprise cette fois) qui a décidé, en 2020, de licencier la chercheuse Timnit Gebru, chargée, à l’époque, des questions d’éthique sur l’intelligence artificielle puis, en 2021, Margaret Mitchell, qui travaille aussi sur ces sujets.
Toutes deux sont co-autrices d’un article qui prévenait, dès cette époque, des dangers des grands modèles de langage utilisés par les IA génératives.