Les outils open source que conseille l’ANSSI américaine

OUTILS CYBER
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La CISA, homologue américaine de l’ANSSI, propose une liste de produits et services de sécurité gratuits. Focus sur une trentaine d’outils open source qui y figurent.

À la recherche de produits et de services de sécurité informatique ? L’ANSSI tient deux listes référentes. D’une part, de ceux qualifiés par rapport aux besoins de l’administration. De l’autre, de ceux crédités de la CSPN (évaluation du niveau de sécurité indépendamment de l’usage final).

Son homologue américaine – le CISA – a elle aussi sa boîte à outils. Début 2022, elle y a ajouté un catalogue d’une centaine de solutions, actualisé à plusieurs reprises depuis. Leur point commun : toutes peuvent être utilisées gratuitement.

La majorité de ces solutions proviennent d’entreprises américaines. Entre autres, AT&T, Cisco, Cloudflare, Crowdstrike, Google, IBM, Mandiant, Microsoft, Palo Alto Networks, Secureworks, Splunk, Tenable et VMware. Nombre d’entre elles sont open source.

On implémentera ces outils après avoir mis en place un certain nombre de mesures, explique la CISA. En particulier, corriger les failles connues dans son parc logiciel, mettre en œuvre le MFA et remplacer les systèmes qui exploitent des mots de passe non modifiables.

Une bonne partie des solutions open source que propose la CISA relèvent de la prévention des incidents. Parmi elles, il y a des « vieux de la vieille », comme :

– Aircrack (outil en ligne de commande pour l’audit des réseaux Wi-Fi ; il trouve ses origines en 2009)
– Paros Proxy (outil Java de recherche de vulnérabilités dans les web apps ; il remonte aux années 2000)
– Hping (outil en ligne de commande pour l’analyse de paquets TCP, UDP, ICMP et RAW-IP ; année de naissance : 2006)
– OpenPGP (chiffrement à clés publiques ; né dans les années 90)
– Nikto (outil d’analyse de serveurs web fondé sur Perl et LibWhisker2 ; il a une dizaine d’années)
– w3af (framework d’audit des applications web ; créé en 2013)

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