L’IA, plagiaire scientifique de haute volée

ia plagiat
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En recherche, le plagiat est un problème d’intégrité qui peut remettre en cause tout l’édifice scientifique. Il existe des logiciels de détection, mais les dernières avancées en intelligence artificielle menacent ces solutions et semblent permettre des plagiats quasiment indétectables.

Si le plagiat pose des questions dans bon nombre de domaines de création intellectuelle, utilisé en recherche il devient une menace pour l’intégrité scientifique. De nombreux cas de plagiats scientifiques sont régulièrement mis en lumière notamment par le site Retraction Watch tenu par des journalistes scientifiques américains.  La France n’est pas épargnée. Cet été encore, Le Monde révélait que « la thèse de doctorat du sénateur LR Stéphane Le Rudulier est entachée de plagiat ».

Au premier abord, les conséquences pourraient sembler se cantonner aux carrières de chercheurs. Mais cela peut aussi avoir des conséquences sur les connaissances scientifiques, comme pour le cas du neurologue Paul McCrory, très proche des instances d’organisations sportives, qui s’en est servi pour assoir son autorité sur l’élaboration des protocoles de commotion cérébrale et minimiser l’encéphalopathie traumatique chronique chez les sportifs.

De beaux paraphraseurs

Depuis quelques années, des logiciels de détection de plagiat, comme CompilatioSmodin ou encore PlagScan permettent aux enseignants et aux chercheurs qui suspectent un de leurs collègues ou étudiants de plagier, de vérifier si le texte a été plus ou moins copié/collé d’un autre article scientifique ou d’une source accessible sur internet. Des outils en ligne comme Spinbot ou SpinnerChief permettent déjà de paraphraser, de façon rudimentaire, des textes anglophones pour passer un peu plus entre les gouttes.

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