L’industrie de la mode ne cesse de vanter les mérites du métavers, expérimentant progressivement ses fameuses possibilités infinies, mais le public est-il aussi enthousiaste sur le sujet ? Une étude apporte un début de réponse…
On ne parle plus que de ça, ou presque. Dans de nombreux domaines, dont la mode, les marques ont foncé tête baissée dans la folie du métavers explorant rapidement ce fameux champ de tous les possibles, entre NFT, cryptomonnaies, et biens virtuels. Cette expérimentation semble aujourd’hui en décalage avec les usages et les attentes des consommateurs, davantage en quête d’expériences d’achats hybrides que d’une totale plongée dans ce monde virtuel encore inconnu. C’est ce que révèle une nouvelle étude menée par Censuswide pour Productsup (1), qui tend à montrer que les biens virtuels ne présentent pas (encore) d’intérêt particulier pour la majorité des consommateurs. Il y a un décalage entre les attentes des uns et des autres, mettant en évidence un manque d’intérêt flagrant des consommateurs, européens et américains, pour ce nouveau monde virtuel.