L’éditeur, racheté par la société chinoise Kunlun Tech, réfléchit actuellement à intégrer ChatGPT dans ses produits. On sait peu de choses sur ce que l’entreprise en ferait, mais on peut au moins tabler sur une apparition dans les versions « desktop » du navigateur, à savoir Opera et Opera GX.
L’information, rapportée par CNBC, vient simplement poser une pierre de plus dans l’édifice de l’intelligence artificielle, dont la fièvre se répand comme une trainée de poudre dans le sillage de ChatGPT. Microsoft a présenté son intégration dans Bing et Edge, tandis que Google travaille sur Bard.
La question peut se poser aujourd’hui : tous les services et applications doivent-ils intégrer des fonctions liées à l’IA à un moment ou un autre ? Elle se pose d’autant plus qu’il ne s’agit pas uniquement de fonctions, car l’image entre en jeu. Si des géants comme Microsoft et Google y placent de nombreuses billes, les autres doivent-ils s’aligner, au risque sinon de paraître dépassés ?
Pour peu que les éditeurs concernés en fassent quelque chose d’utile – ce qui semble être le cas si l’on regarde les résultats obtenus sur le nouveau Bing, en dépit d’erreurs – il se pourrait que l’IA devienne un service de base du navigateur, comme le fut la recherche intégrée, la synchronisation des données ou même les onglets.