Les Jeux olympiques sont une cible privilégiée pour les cybercriminels. En 2012, les Jeux de Londres avaient subi 200 millions d’attaques. Le summum a été atteint aux Jeux de Tokyo 2020 avec quatre milliards d’attaques. Les projections effectuées par les spécialistes français prévoient, pour les Jeux de Paris, pas moins de 8 à 10 milliards d’attaques informatiques.
À quoi peut-on s’attaquer à ce chapitre durant les Jeux?
Le site Internet des Jeux, les systèmes de chronométrage, le système antidopage, les transports, la billetterie et, en premier lieu, la cérémonie d’ouverture sont quelques cibles privilégiées des pirates informatiques. Il ne faut pas oublier les athlètes et leur entourage, qui pourraient être victimes de ces attaques
, explique Damien Bancal, expert en cybersécurité et en cybercriminalité, joint à Lille, en France, par Radio-Canada Sports
La firme française Yes We Hack offre ses services de cybersécurité aux gouvernements, aux entreprises et aux particuliers dans le monde entier.
Yes We Hack, c’est une communauté de pirates informatiques éthiques, explique Guillaume Vassault-Houlière, président-directeur général. Nous sommes répartis dans 170 pays et nous avons des dizaines de milliers de hackers éthiques.