La CNIL a reçu près de 3 000 signalements à l’occasion de la présidentielle, selon un bilan obtenu par Next INpact. La commission a également diligenté des enquêtes contre sept organismes, ciblant notamment Reconquête et le Parti socialiste. Ce qui agace le plus les électeurs : les appels téléphoniques.
C’est presque devenu un marronnier. À chaque élection, les polémiques sur l’utilisation des fichiers par les candidats ou leurs spams refont surface. Pour répondre aux multiples sollicitations, la CNIL a mis en place une plateforme de signalement. Next INpact s’est fait communiquer les premiers éléments. L’autorité dressera un bilan plus complet début 2023.
Des documents, fortement caviardés, qui nous ont été transmis, il ressort que 2 955 signalements ont été faits auprès de la CNIL. C’est trois fois plus que pour les élections régionales et départementales de 2021, qui n’avaient pourtant pas été avares en propagande électorale. Mais c’est moins qu’aux municipales 2020, visées par 4 000 signalements. C’est assez logique : ce sont les deux élections qui intéressent le plus, et aux municipales, la profusion de listes multiplie les problèmes.