AI Act : intenses débats en perspective

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Entre lobbying des entreprises de la tech, préoccupations des représentants de la société civile et velléités des dirigeants français, la nouvelle phase de négociation autour du règlement européen sur l’intelligence artificielle promet de rester complexe.

Une semaine après l’accord du Parlement européen sur sa version d’un règlement sur l’intelligence artificielle (IA), et alors que débute la phase de discussion avec le Conseil européen et la Commission pour arrêter la version définitive du texte, les prises de parole se multiplient.

Rien d’étonnant : il s’agirait du premier texte de loi d’envergure cadrant les pratiques de l’industrie de l’intelligence artificielle et l’Union Européenne souhaite en faire un modèle, un peu comme le Règlement général sur la protection des données (RGPD) a pu servir d’exemple à d’autres travaux législatifs sur la protection des données personnelles ailleurs dans le monde. Si bien qu’en 2022, la Technology Review le qualifiait rien moins que de « loi sur l’IA la plus importante dont vous ayez jamais entendu parler ».

Parfaitement au clair sur les enjeux, des acteurs comme OpenAI ont déjà manœuvré dans l’ombre pour influencer l’écriture du texte au Parlement. Dans les dernières semaines, le ballet du lobbying s’est fait de plus en plus visible, aussi bien de la part de son PDG Sam Altman que d’autres chefs d’entreprises.

À écouter les chefs d’entreprises de l’industrie de la tech, les associations de défense de consommateurs ou les représentants du gouvernement français, les grandes lignes de débats qui devront être tranchées en trilogue se dessinent.

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