JO 2024 : le ministère des Sports confirme le recours à la vidéosurveillance « intelligente »

VIDEO SURVEILLANCE
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« Aucune donnée biométrique » ne sera utilisée, et il n’y aura pas de reconnaissance faciale aux Jeux Olympiques, confirme le ministère des Sports au Parisien : « le gouvernement vient de trancher, pour éviter un procès en surveillance généralisée », précise son article intitulé « Paris 2024 : pas de reconnaissance faciale aux JO ». Il n’en confirme pas moins le recours à des algorithmes « intelligents » de détection de comportements « suspects ».

« La mesure qui sera proposée en matière d’intelligence artificielle pour faciliter le travail de sécurisation de la compétition, dans le cadre du projet de loi relatif à l’organisation des JO de Paris 2024, exclut totalement et explicitement le recours à la reconnaissance faciale », précise le ministère, confirmant un engagement pris par Cédric O en mars dernier.

La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait précisé au Sénat qu’ « actuellement, les dispositions législatives concernant la sécurité ne prévoient pas ces dispositifs » :

« Nous travaillons sur des algorithmes intelligents, mais anonymisés, pour gérer les mouvements de foule dans les transports. Et même ces dispositifs de vidéoprotection devront être examinés par la Cnil et le Conseil d’État avant d’être mis en œuvre. »

L’objectif serait également d’identifier la présence d’objets abandonnés par leurs propriétaires sur la voie publique. Reste donc à savoir quels seront les autres cas d’usage utilisés en matière de détection de comportements « suspects ».

Évoquant l’expérimentation des algorithmes de l’intelligence artificielle de XXII Group, son fondateur Wiliam Eldin expliquait que « c’est l’interprétation logicielle qui fait la boîte à outils de l’intelligence artificielle », et que « la seule limite, c’est notre imagination » :

« Et c’est ça qui est magique, car la vision chez l’être humain est le capteur principal pour analyser et évoluer dans le monde extérieur, donc à chaque fois qu’on arrivera à reproduire des schémas de pensée d’un être humain, on arrivera à trouver un cas d’utilisation. »