Le FBI observe une augmentation des tentatives de sextorsions au moyen de deepfakes

SEXTORSIONS
SEXTORSIONS

Le FBI observe une augmentation des plaintes de victimes de sextorsion, y compris d’enfants mineurs, dont les photos ou vidéos ont été transformées en contenus explicites synthétiques (ou « deepfakes »).

Les photos et vidéos, récupérées notamment sur les réseaux sociaux, ou demandées aux victimes, sont manipulées de sorte de faire apparaître leurs visages sur des contenus à caractère explicites, qui sont ensuite publiées sur des réseaux sociaux, forums publics ou sites pornographiques :

« De nombreuses victimes, dont des mineurs, ignorent que leurs images ont été copiées, manipulées et diffusées jusqu’à ce qu’elles soient portées à leur attention par quelqu’un d’autre. Les photos sont ensuite envoyées directement aux victimes par des acteurs malveillants pour sextorsion ou harcèlement, ou jusqu’à ce qu’elles soient autodécouvertes sur Internet. »

Les acteurs malveillants exigeaient généralement soit le paiement de rançons en menaçant les victimes de partager les images ou vidéos avec des membres de la famille ou des amis, ou encore pour retirer les vidéos des sites où elles ont été partagées, soit que la victime envoie de vraies images ou vidéos à caractère sexuel.

Le FBI invite les parents à en parler à leurs enfants, afin de les sensibiliser à ce type de sextorsions. D’après Decrypt, le FBI et ses partenaires avaient recensé 7 000 tentatives de sextorsions visant « au moins 3 000 mineurs » l’an passé, dont plus de 12 se seraient suicidés.