Emmanuel Macron a décidé de créer une structure dédiée à la lutte contre les «fake news» pilotées depuis l’étranger. «Libération» révèle le fonctionnement de ce futur organisme sensible.
Le gouvernement veut faire la guerre aux «fake news» pilotées de l’étranger. Marqué par les MacronLeaks, ces milliers de mails privés et professionnels de responsables d’En Marche publiés au dernier jour de la campagne présidentielle de 2017, puis par les «campagnes antifrançaises» sur les réseaux sociaux après les attentats de Conflans-Sainte-Honorine et de Nice à l’automne 2020, l’exécutif a décidé de s’armer. Une nouvelle agence doit bientôt voir le jour pour lutter contre les opérations de «manipulation de l’information», au sein du discret Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), rattaché à Matignon. Elle sera baptisée Viginum, pour «Service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères»,